L'empreinte

Une plume pour vivre

 

 

Bonjour, je m'appelle Mickaëlle PERRIN, et j'écris, peu à peu, un livre (ou bien un web-livre) sur ce qui m'est arrivé il y a plus de vingt ans maintenant, et ses conséquences, sous ce titre : "l'empreinte, une plume pour vivre". C'est important pour moi d'inscrire, publiquement, l'empreinte des actes de mon père, mais aussi l'empreinte du silence et de la cécité des adultes qui ont croisé ma route d'enfant à l'époque.

Quand j'étais enfant, mon père me disait, sur un ton de commisération pour la pauvre prostituée : "une prostituée, quand elle s'enfuit, son mac la retrouve et la coule vivante dans le béton".
"Une prostituée, quand elle parle, son mac la retrouve et la coule vivante dans le béton".
('Devant la télé, quand il en était question au journal de 20H, et d'un ton sans appel) "les violeurs d'enfants, il faudrait rétablir la peine de mort pour eux !!!"

C'était moi sa pute. C'était lui le violeur d'enfants.

Parce que la vérité sur les actes de mon père et leurs conséquences pour moi me fait mal, trop mal pour être tue, parce que le silence le protège et m'a trop longtemps détruite, la voici, cette vérité.

Dire, c'est aussi combattre. Combattre, c'est aussi vivre.
Dire, pour moi, c'est faire le choix de vivre.

Parce qu'il faut que ça change. Parce qu'il faut que cette cécité cesse. Parce que si mon père a détruit mon enfance, la cécité des adultes a, elle, détruit les 30 premières années de ma vie. Parce que des souffrances pourraient être évitées.
Parce que l'indifférence et l'ignorance font trop de mal. 


Les différents textes sont accessibles en cliquant sur une des gentianes.

Par ailleurs, tous ne sont pas accessibles sur ce site...je me réserve en effet la possibilité de ne pas tout mettre ici non plus, de me laisser le temps.

Il s'agit de versions provisoires, dont la copie ou la diffusion en-dehors de ce site est strictement interdite sauf accord express de l'auteur (moi). En revanche, vous pouvez bien sûr mettre plein de liens vers mon site et ces textes.

Je précise enfin que la plupart des noms cités ont été changés pour des raisons d'anonymat et aussi de protection de certaines personnes, sauf celui de ma famille : PERRIN. En effet, même si je ne nomme pas mon père, pour me protéger moi d'une éventuelle action en diffamation (lire le livre "le sang des mots", écrit par Eva Thomas, pour plus de détails sur ce problème-là, rencontré lorsque les affaires ne sont pas jugées ), je n'ai aucune raison de chercher à le protéger : nous portons le même nom, PERRIN. Et si mon père a tenté de nier mon nom et ma place dans sa famillle par ses actes, moi je l'afficherai en signature ici-même :

Mickaëlle PERRIN, fille de Monsieur PERRIN, père incestueux, que la honte et la culpabilité retombent sur lui, unique responsable de ses actes.

E-mail : histoire1981enlivre@free.fr

 

Et que les gentianes refleurissent enfin, au-delà du gel hivernal.